La Table des Serpentard ~

Cette table est réservée aux Serpentard. Je leur souhaite donc un...

BON APPETIT A TOUS

Et surtout bon jeu.

[Commençons, commençons!
N'oubliez pas que les autres maisons sont les bienvenues, car la Grande Salle n'est pas si grande... Après, si on ne vous fait pas de place, c'est autre chose Razz

]

Matin. 7:00. Le réveil. Vyna qui remue dans son lit. Sonia qui jure dans la sien. Et Emilie qui émerge de la salle de bain. Le même rituel, sept ans durant. Mais jamais une bonne raison de se lever. Etendue sur son lit, les bras en croix, Ellyn savoura les dernières minutes de répit. Car après la sortie d'Emilie de la salle de bain, il restait la dernière étape du réveil...
Saphira surgit en trombe dans le dortoir, agrandit à cette occasion. Elle dormait toujours dehors ou plutôt chassait toute la nuit et dormait la journée dans la salle commune. Emilie prenait l'habitude de laisser les grandes vitres ouvertes - ce qui souvent, réveillait ces compagnes de dortoir avant le réveil. Avec un joyeux rugissement, la dragonne, comme une folle, arrache les rideaux, déchire les draps, éventre les oreillers, salue Emilie d'un coup de langue, et plonge le nez dans les rideaux du lit resté intact. Celui réservé à la Préfète en Chef. Le cri d'Ellyn se fait bientôt entendre, et elle est tirée de force hors du baldaquin. S'en suit souvent une bataille de polochons en miettes; puis vient le calme. Le dortoir est laissé à nettoyer pour les elfes de maison, la dragonne, expédiée dehors, les filles, habillées, et Ellyn est comme d'habitude la dernière à quitter le dortoir, vingt minutes plus tard, son sac sur l'épaule.
Dix minutes plus tard, le quattor fit son irruption dans la Grande salle, et chose étrange, se sépare aussitôt. Ellyn reçoit des informations de quelques préfets, donne des instructions, et demande des nouvelles de la ronde de la nuit précédente. Rien de bien grave, un élève somnambule chez les Poufsouffle. Ses devoirs expédiés, c'est enfin l'heure des pancakes. Seule dans un coin, Ellyn se tartina généreusement deux trois tartines, et but un grand bol de thé. Elle attaquait sa première tartine lorsque la place devant elle devint occupée. Le nez dans le beurre, Ellyn leva les yeux.

[HS: A qui veut!]

C'était Lou qui venait se restaurer.

Elle s'était réveillée très tôt ce matin et, comme chaque jour, elle était restée 1h allongée sur son lit, immobile, à laisser ses pensées vagabonder au gré de son humeur. La pleine lune était pour le lendemain, ce qui la rendait incroyablement nerveuse.
Puis elle s'était enfin décidée à s'extraire de son lit (en grognant) pour faire sa toilette, s'habiller, et aller satisfaire son ventre qui criait famine.

Elle s'assit donc non loin d'Ellyn, mais ne chercha pas à engager la conversation, préférant consacrer son attention sur les mets qui s'étalaient devant elle. Elle avait toujours une faim de loup, au p'tit dèj', comme à tous les repas d'ailleurs ! Elle se servit donc copieusement de tous les plats et commença à manger...

Ellyn se reprit rapidement. Une préfète le nez dans le beurre, c'était pas top. Elle s'essuya discrètement le nez, et mangea sa tartine. Quand aux deux autres, toutes appértissantes qu'elles soient, elle n'y otucha pas, développant une sorte d'allergie à tout ce qui était gras, collant, et près de son visage. Ellyn avait une sainte horreur de se tâcher.
Tendant le bras vers le breau, braud, brau, braut, bro, bref, vers le jus de citrouille, elle adressa un salut à la jeune fille qui venait de s'asseoir.

"Bonjour, Lou."dit-elle d'une voix blanche.

Etait-il étrange qu'une préfète en chef connaisse la plupart des prénoms des élèves de sa maison? Cela relevait plus de l'habitude que de la politesse. Elle connaissait tout un tas de détails sur certains élèves, tout en ignorant leurs noms, car ce détail-là était souvent le dernier qui lui parvenait. Ah, les ragots. En parlant de ragots, Ellyn se souvint de ce que l'un des préfets lui avait rapporté - qu'elle était souvent de mauvaise humeur. Après un coup d'oeil, la Préfète décréta que le préfet en question avait bien raison, mais qu'après tout, c'était le matin.
Et Ellyn elle-même ressentait ce besoin imminent de retourner sous la couette. Alors pourquoi blamer les autres?
Soudain, elle remarqua un élève de Serdaigle, le nez dans un bouquin - pour changer-, qui se frayait difficilement un chemin entre la table de Serpentard et sa voisine. Or, s'il continuait ainsi, il allait ajouter Lou à la liste des élèves qu'il dérangeait - une première année avait d'ailleurs renversé son jus, provoquant une vive exclamation qui ne dérangea nullement le Serdaigle, qui s'était contenté de tourner une page.
Seulement voilà, Lou approchait justement une fourchette bien remplie de sa bouche...

Lou, perdue dans ses pensées, allait prendre une nouvelle bouchée de bacon, quand elle remarqua plusieurs chose du coin de l'oeil:

Premièrement, que la préfète-en-chef de Serpentard venait de la saluer, en utilisant son nom. Comment le connaissait-elle ? Savait-elle d'autre chose sur elle ? Savait-elle pour... C'était toujours sa première interrogation, quand elle rencontrait un inconnu: savait-il ce qu'elle devenait, les soirs de pleine lune ?
Et cela la bloquait complètement, évidement, et la rendait complètement insociable...

Aussitôt, Lou se renferma dans une méfiance impénétrable. Elle salua Ellyn à son tour, en grommelant un vague "Salut", accompagné d'un signe de tête. Ce n'était peut-être pas très poli, surtout vis-à-vis d'une préfète, mais elle n'était vraiment pas d'humeur !

Elle remarqua également qu'un élève de Serdaigle s'approchait dangereusement d'elle, plongé dans un livre. Si il la bousculait, elle savait qu'elle exploserait. Toute sa nervosité dissimulée avec soin serat libérée et elle risquait de faire des bêtises. Elle respira profondément, comme pour se calmer, d'avance et, quand le garçon passa derrière elle, il ne l'effleura même pas. Elle se détendit et reporta sa attention sur son assiette, toujours bien pleine et qui n'attendait que d'être vidée...

[HJ: Attention, c'est du long ^-^]

Ellyn, pour les raisons expliquées plus tôt, ne prit pas la mouche lorsque Lou lui répondit d'une voix plutôt désacréable. Elle suivit du regard le jeune garçon de Serdaigle, et ne rata pas une miette de l'attitude de Lou et sa détente lorsque celui-ci évita miraculeusement de flanquer son coude dans la nuque de la jeune fille.
Reportant son attention que son assiette, qui était vide, Ellyn songea à prendre autre chose à manger. Son attention s'arrêta sur un plat d'oeufs brouillés à souhait.

*Humm ça m'a tout l'air...appétissant ça!... Moui, mais je digère pas les oeufs... Oui, mais une fois de temps en temps.... Et pas beaucoup... allez, va pour les oeufs!*

Ellyn jugea rapidement la distance qui la séparait du plat garni.

*Arf, maudits bras trop courts. Voyons, qui va donc rendre un service à sa Préfète adorée...?*

Interrompant conscencieusement une troisième année dans son récit du dernier cours de métamorphose, Ellyn réclama le plat d'oeufs brouillés. Lorsqu'il atterrit dans sa main droite tendue, la Préfète le réceptionna agilement, malgré le poids conséquent.

*Warf! Ca pèse, ce truc!*

Son visage n'exprimant rien que de l'impassibilité, Ellyn remercia la jeune fille d'un mouvement sec de la tête, et commença à verser dans son assiette des cuillérées d'oeufs. Visqueux. Jaunes et blancs. Entre le solide et le liquide. Mais tellement bon!

Alors que l'elfe était plongée dans l'action immédiate, qui était d'éviter de se mettre de l'oeuf partout, une demi-dizaine d'élèves s'écartèrent de la porte, pour laisser passer un long reptile bleu. Comme toujours lors de ses excursions à l'intérieur du château, ses ailes étaient repliées sur son dos, formant une sorte de carapace de plumes. La dragonne dressa le cou pour retrouver sa maîtresse; elle la localisa bientôt, en face d'une jeune fille aux cheveux noirs. Ils avaient tous les cheveux noirs, ces humains, ou quoi?
Avisant l'étroit passage entre chaque table, le nombre d'élèves déjà présents dans la Grande Salle, et sa propre taille, Saphira avisa le plafond. Elle sauta avec agilité sur l'une des énormes poutres, ne laissant pendre que sa queue d'un côté et sa tête de l'autre, ses quatres pattes agrippées au bois.

*J'espère pour toi que ces oeufs n'ont rien de reptilien.*

En reconnaissant la voix, Ellyn n'ayant rien vu venir, elle chercha la dragonne. Elle leva les yeux, et eut un petit sourire amusé.

*Non, ce sont des oeufs de poule... Mais sans les poules qui vont avec, désolée....*répondit-elle, devançant la question de la dragonne.

Elle aurait volontiers passé un moment à discuter avec la dragonne, mais le temps où celle-ci se faufilait sous les tables était révolu. Ellyn se sentit observée, et capta le regard assez réprobateur de l'un des professeurs et comprit le message.

*Tiens, voilà pour toi. File donc avant que le prof me fasse renforcer toutes les poutres du château...ou t'interdise l'accès à la Salle!*

Ellyn saisit le plat de tranches de bacon, qui pour le coup était posé à côté d'elle, et le souleva, comme si elle cherchait quelque chose. Elle tapa du plat de la main sur une broderie sur la nappe, rapidement, à deux ou trois reprises. Aussitôt, un paquet se matérialisa sur la table - un gros paquet, du genre qui aurait pu contenir deux ou trois Histoire de Belegost. De sa main libre, elle attrapa le paquet et le lança haut en l'air. La dragonne happa son déjeuner entre les dents, et redescendit vers la porte. Passée celle-ci, elle atteignit la porte d'entrée et s'envola dans le ciel du matin.

Dans la Grande Salle, ces quelques minutes rituelles étaient devenues une habitude pour Ellyn et les anciens, mais quelques premières années et nouveaux se demandaient encore s'ils avaient bien vus ce qu'ils venaient de voir. Le professeur, lui, retournait à son journal.

Lou finit son assiette et décida de se resservir, une denrière fois !

Soudain, elle sentit un grand courant d'air glacial et tourna brusquement la tête vers la grande porte de la salle. Un dragon immense se tenait dans l'embassadure de la porte !

Elle avait bien entendu qu'il y en avait un dans les parages, mais elle n'y croyais pas, car elle ne l'avai jamais vu !

Et quelle ne fut pas sa surprise, quand elle vit le dragon se diriger vers leur table, ou plutôt vers Ellyn ! En consatatant son absence de surprise et le regard réprobateur d'un professeur, elle comprit que c'était son dragon, et qu'il était surement coutumier qu'il vienne dans la grade salle (même sans permission !), mais habituellement, elle se levait trop tôt pour le voir...

Elle regarda avec quel "professionnalisme" Ellyn son dragon, qui s'était posé sur les poutres du plafond (qui semblaient en souffrir !).
Ce dernier scrutait Ellyn qui fesait de même, et Lou comprit qu'elles étaient en train de cummuniquer par la pensée. Elle observa la scène avec fascination: de moyen de communication l'avait toujours étonnée.

Cet "évènement" la poussa à se raprocher d'Ellyn et à vouloir engager la conversation, ce qui était nouveau pour Lou, car elle n'avait ressenti le besoin de se lier avec les gens.

Elle suivit donc du regard le dragon qui s'envolait dans le parc puis se tourna vers Ellyn.

"C'est...ton dragon !?" demanda-t-ele, bien qu'elle s'en soit doutée dès le moment ou il s'était approchée d'Ellyn.

Elle ne voulait pas montrer qu'elle avait été impressionnée, néanmoins, le son de sa voix la trahissait: elle avait toujours rêvé d'approcher un dragon !

En se rasseyant, cela ne manqua pas, l'écharpe d'Ellyn se posa sur ses oeufs brouillés. Ellyn commença par paniquer, puis souleva doucement l'écharpa avec dégoût. Elle l'enleva, en prenant soin de garder les dix centimètres sales loin d'elle. L'écharpe atterit sur la table, roulée en boule.
Pouvant enfin savourer ses oeufs, Ellyn se saisit avec joie de sa fourchette, tout en salant allégrement son assiette. Elle planta sa fourchette dans le contenu de son assiette, au moment où une voix s'éleva.
Ellyn leva les yeux vers Lou, devinant que la question s'adressait à elle.

"Dragonne", reprit-elle. "Oui, c'est Saphira..."

Elle jeta un coup d'oeil à sa fourchette qui n'avait pas bougé d'un millimètre, plantée à la verticale dans les oeufs brouillés. L'air de rien, elle la reposa à plat. Puis son attention se reporta vers Lou.

"Ne me dis pas que tu n'en avais jamais entendue parlé! Elle n'est pas du genre discrète, pourtant!"

Ellyn regarda la jeune fille, estomaquée. Qu'un nouvel élève ne connaisse pas Saphira, c'était tout à fait normal - on n'était qu'au début de l'année; qu'un élève, ancien, sage, d'une autre maison, ne connaisse pas Saphira, passe encore - étant sage, lui ou ses fréquentations n'avaient jamais eu affaire avec la dragonne et/ou la préfète; mais qu'une Serpentard, pas ancienne, loin de là, puisque Lou devait en être à sa cinquième année, n'ai jamais fait le lien entre le reptile géant et sa propre Préfète, cela en était étrange, inquiétant. Car il n'était pas rare de croiser Saphira, ronflant allégrement près du feu, dans la salle commune, ou simplement sautant sur à peu près n'importe qui dans les couloirs...

Lou haussa les épaules. Elle regretta soudain d'avoir engagé la conversation, mais elle se força à répondre avec une spontanéité feinte.

"Non, je ne l'avais jamais vue. J'en avais entendu parler bien sûr, mais jamais rencontrée.... C'est pour ça que je n'y croyais qu'à moitié d'ailleurs.... Je n'ai jamais croisé son chemin ce doit être le hasard j'imagine, parce que je suis ici depuis 4 ans quand même !"

*Ou peut-être qu'elle me fuit, tout simplement !* pensa Lou, amèrement. *J'imagine qu'elle a senti depuis longtemps que je suis....bizarre !*

Elle fronça les sourcils, pensant tout à coup à ce fait assez contrariant.

*Et si elle en parle à sa maîtresse !? Ellyn va la croire bien sûr ! Elle va apprendre que....*

Lou voulut alors mettre un terme à cette conversation au plus vite; mais était-ce la bonne méthode ? Ne valait-il pas mieux de continuer à discuter comme si de rien était ?
Elle n'avait jamais été confrontée à cette situation, et ne savait comment réagir...

La question vint à ses lèvres tout simplement, sans qu'elle ait besoin de réfléchir.

"Comment l'as-tu eu ? Elle a quel âge ?"

Puis elle se tut. Ne se montrait-elle pas un peu trop curieuse ? Elle pourrait éveiller des soupçons...

Cet état de paranoïa permanent devenait épuisant. Elle devait toujours essayer de ne pas se trahir, de ne rien laisser paraître, de prévoir les réactions des élèves... Elle en avait assez !

Au fond d'elle, elle savait que cette conversation lui plaisait et qu'elle aurait aimer avoir quelques amis ou, au moins, des gens avec qui elle aurait pu parler sans contrôle, librement....

Elle attendit donc les réponses d'Ellyn avec intérêt.

*Mmmmh. Tout de même étrange...que Saphira écoute mes ordres au point ne n'être jamais apparue aux yeux d'une 5e année!*songea Ellyn.

Sentant que l'échange serait bref, puisque Lou était perdue dans ses pensées, la Préfète affamée posa les yeux sur son assiette.

*Ah ah! C'est entre vous et moi désormais!*

Elle saisit sa fourchette, la planta de nouveau dans sa pile d'oeus brouillés et la leva. Plouf! Le contenu retomba bien au chaud avec le reste des oeufs.

*KYYAAAA! J'vais réussir à les manger, ces fichus oeufs?!*

Patiente, elle réitéra son effort.

"Comment l'as-tu eu ? Elle a quel âge ?"

*ARGH! C'est pas vraaaaiii! J'ai faim, moi!!*

La jeune elfe leva yeux vers Lou et fit un geste évasif de sa fourchette, désormais vide de tout oeuf, brouillé ou non.

"Et bien, mon père m'a envoyé l'oeuf de Saphira comme cadeau pour mes onze ans. Il a mis un mois à éclore, ici, dans le parc de Belegost. Depuis, elle ne me quitte plus. Mais à l'époque, elle n'était pas plus grande que... qu'un Scrout à Pétard! Alors la directrice m'a autorisée à garder Saphira, mais plus elle vieillit, plus elle grandit... Là, elle a eu six ans, a perdu sa dernière dent de dragonneau, et ses ailes auront bientôt leur plumage adulte..."

Sa voix s'éteignit, Ellyn songeant à ce que sa belle dragonne allait devenir, plus grande, plus forte, plus puissante que maintenant...

Lou écouta attentivement la réponse d'Ellyn.

Soudain, elle se rendit compte que cette dernière louchait d'un air impatient et affamé sur ses oeufs, qui n'attendaient que d'être dévorés avec avidité.

Elle décida donc de la laisser manger en paix, se disant qu'elle avait quand même fait son progrès de la journée, en matière de relations sociales.

Elle esquissa donc le début d'un quart de sourire en direction d'Ellyn et lui dit:

"Bon, j'y vais, mon premier cours ne va pas tarder à commencer..."

Enfait, elle ne commençait que dans une heure, mais elle voulait prendre congé le plus vite possible.

Elle se leva, prit son sac sur l'épaule et, sans attendre de réponse de la part de la préfète, s'en alla rapidement vers la porte de la Grande Salle.

Enfin, la conversation prit fin!
Ellyn salua Lou d'un signe de la main, avant de la regarder s'éloigner.
Vous l'aurez deviné, toute polie qu'elle soit restée, Ellyn se jeta sur ses oeufs. Sa fourchette fut cette fois-ci bien remplie, et atterrit dans la bouche de la Préfète... qui ne se referma pas, et recracha le tout dans l'assiette.

"Rhââ!"s'exclama Ellyn.

Elle s'empressa de s'essuyer la bouche avec sa serviette, et accusa les oeufs brouillés du regard. Car en effet, ceux-ci étaient froids. Refroidis par la conversation, même si Ellyn doutait qu'ils eussent été chauds...
Dégoûtée, la Préfète jeta sa serviette, décida qu'elle avait assez mangé et se leva. Elle prit son sac, et se dirigea vers la sortie. Pour sortir de la Grande Salle, elle dût attendre qu'un troupeau de filles se déplacent, et faillit finalement rentrer dans...

Une Serpentarde qui entrait pour la première fois dans la grande salle. Elle était seule, ses longs cheveux noirs tombant sur ses épaules. La jeune fille ne revêtait pas son uniforme, ce qui fesait la différence de tout les autres élèves présents dans la salle. Elle etait vêtue d'un slim de couleur rouge vif, un Tee shirt noir avec marqué "Horror In The Classroom" en Rouge, encadré d'Os blanc et de chauve-souris. Si on baissait les yeux, on pouvait voir des Vans Slip On Rouge et Noir. Aucun signe Vert et Argent indiquait la maison auquelle elle appartenait. Bien qu'elle en soit fière. Cette jeune fille si spéciale s'appelait Eileen Robertson et était en cinquième Année à Serpentard, maison qui allait très bien à sa personnalité.
Ses petits yeux percants et noirs regardèrent froidement la fille qui l'avait percuté. Sans sourire, elle lui lança avec une voix hargneuse:

"Tu peux pas regarder où tu vas ?"

Elle examina cette fille qui peut-être était aveugle. Après tout, elle fonçait dans nimporte qui ! Mais un grand P brodé sur la Robe de la fille attira son attention. Son insigne representait le statut le plus important des élèves. La fille qui se trouvait devant elle était préfète-en-chef. Eileen se dit qu'elle n'aurait peut-être pas dû lui parler comme ça. Mais les couleurs Vert et argent de Serpentard ressortirent aux yeux de la jeune Emo. Elle fût rassuré, c'était la préfète de Serpentard.

Ellyn n'apprécia absolument pas le ton que la fille en face d'elle prit. Elle s'apprêta à répliquer, lorsque son regard tomba sur sa tenue.

*C'est quoi, çaaaa??*

Un vrai clown! Ellyn se demanda un instant si elle ne rêvait pas. Elle n'avait pourtant pas touché aux oeufs, alors d'où venait cette hallucination? Avec un air parfaitement cinglant, elle répliqua:

"Dis donc, je ne regarde peut-être pas où je vais, mais toi"- elle insista sur ce pronom-", est-ce que tu as une idée de l'endroit où tu es? Regarde autour de toi, tu verras bien que le cirque moldu, ce n'est pas ici. Retourne dans ton dortoir, ce n'est pas pour rien que tes parents te payent un uniforme!"

*Encore une nouvelle qui se la joue rebelle. Le prochain que je croise, promis Saphira, j'l'envoie en pension trois mois chez les Moldus!*

La dragonne qui partagait ses pensées, et qui avait failli se prendre un nuage en recevant l'image de la nouvelle, eut un petit rire.

Ellyn poursuivit, avant d'être interrompue par la jeune fille, qui avait certainement son âge.

"Tu dois être nouvelle, alors je vais me montrer compréhensive. Tu as dix minutes avant que le premier cours ne commence. Je ne veux pas apprendre que tu as été en retard."

Sur ce, elle voulut poursuivre son chemin...

Un matin

(après la mort de Kagura, même si je ne pense pas qu'il y ait beaucoup d'allusion au monde autour).

La bonne chose avec les portes de la Grande Salle, c'était qu'on n'avait pas besoin de les pousser. Elles étaient soit ouvertes, soit fermées. Youpi. Pas d'échardes vieilles de mille ans dans les paumes, pas d'épaule déboîtée. [HS: Magnifique intro, non?]
Ellyn entra dans la Grande Salle, et tenta de capter à quel point son entrée avait baissé le volume général des conversations. Son score de ce matin était assez respectable. Cela était sûrement du à ses cernes - elle ne dormait plus beaucoup depuis quelques jours - c'est à dire à son air bien sinistre. Et beaucoup des choses qui affectaient la Préfète en Chef de Belegost affecteraient tôt ou tard les autres élèves. Fixant les dalles de marbre tout en se dirigeant vers une place libre sur un banc vert et argent, Ellyn songea à son emploi du temps. Elle passa une jambe par-dessus le bois noir, puis la seconde, et glissa ses mains sous ses fesses pour ne pas s'asseoir sur le banc mais sur sa jupe. Elle ôta ensuite son sac, qu'elle posa sous la table, sur des pieds - qu'importe.
Un rapide coup d'oeil à droite l'informa de la localisation du plat à pancakes. Elle bascula sur sa droite, donc, et dérangea une petite Serpentard rondelette qui en avala une cuillère de porrigde de travers. L'assiette tangua un peu dans sa main, mais elle parvint à la poser sur sa gauche avant de se servir.

Le petit déjeuner l'emporta dans un train-train de ouvre-la-bouche-enfourne-mâche-avale pendant quelques minutes. Puis, la gorge asséchée par les pancakes natures, elle leva les yeux de quelques degrés pour localiser son verre vide, et apercevoir juste derrière, la grosse cruche en terre contenant le délicieux jus de citrouille. Oui, mais face à elle, il y avait encore un autre élève. Elle leva encore un peu les yeux, en rencontra deux autres yeux bruns. Elle identifia le jeune homme et se retint de prononcer le mot qui lui vint à l'esprit.

*Enflure.*

[ Magnifique, en effet ^^ ]

Il était déjà 7 heures, et Arthur n'avait toujours pas mangé. Il poussa un juron à réveiller les morts, et accéléra le pas. Il détestait prendre son petit-déjeuner après 6h45 du matin, pour deux bonnes raisons : la première étant qu'à partir de 7 heures, la plupart des élèves se trouvaient dans la grande salle, et il n'aimait pas la foule, la deuxième raison étant qu'il y avait moins à manger.

Quant il arriva dans la grande salle, les regards se tournèrent vers lui, comme à chaque fois qu'il entrait, et plusieurs jeunes filles eurent un soupir d'admiration. Un sourire amusé au lèvres, Arthur parcouru la salle jusqu'à sa table, et prit place à son endroit préférée, poussant un première année qui avait eut la mauvaise idée de s'y asseoir. Tandis qu'il se saisissait d'un bout de pudding fort appétissant, les conversations baissèrent d'un ton, et Arthur vit leur préfète entrer dans la salle. N'y prêtant pas attention, il recommença tranquillement sa dégustation.

Quand un sac lui atterrit avec violence sur les pieds, Arthur retint à grand peine un petit cri. Il leva les yeux et aperçut Ellyn. Gardant son habituel sourire de façade, il se tut, peut enclin à des hostilités aujourd'hui. surtout que la préfète était d'une méchante humeur depuis la mort de L'asiaque, qui était, paraissait-il, son amie. Il continua donc son repas, et songea qu'il avait bien soif. Levant la tête de son repas, il leva sa main dans l'espoir de saisir la cruche de jus de citrouille.

Ses yeux croisèrent ceux d'Ellyn, et il comprit que celle-ci voulait prendre la cruche. Il ne se défit pas de son sourire et se contenta de regarder la préfète d'un œil noir. La jeune femme ne l'appréciait pas, bien qu'il ne sache pourquoi. Il n'avait jamais rien eut contre elle.

[HS: Chiche, trois messages chacun sans qu'aucun ne parle? Ces deux-là ne comptent pas... Oh, on va faire du RPG un art à Belegost ^-^ (T'inquiètes pas, on est dimanche, je m'apprête à commencer une nouvelle semaine de 42 heures de cours (non rémunérées à mon grand regret...Oh! mais non, seulement 35 heures cette semaine! Youpiii), il est 21h48, je délire, tout est normal...)]

*Mais qu'est-ce qu'il a à sourire comme ça, lui? Il se fiche de moi?*

Mentalement, Ellyn essaya de se visualiser. Elle ne sentait rien de gluant lui dégouliner sur la tête et elle se souvenait s'être vue dans la glace ce matin. Riait-il à cause de ses cernes?

*Ignorant, flemmard! Si tu passais ne serait-ce qu'un quart de mon temps avec mes devoirs de Préfète, tu serais déjà sur les rotules. Alors ose un seule commentaire...*

Mais si ce n'était pas pour ses cernes... Le regard du jeune homme dévia sur la cruche. Ellyn l'imita, et en même temps ils remontèrent l'un vers l'autre. Une fille, un garçon, une cruche. Ellyn s'attendit à ce qu'il la serve. Il n'en fit rien, l'une de ses mains suspendue à quelques centimètres de la poignée de la cruche de jus de citrouille.

*Et mal poli en plus de ça!*

La jeune fille remarqua un point intéressant. Le sourire de MacMillan, face au regard noir qu'il lui lançait, commençait à perdre de sa superbe pour clignoter comme un néon affichant "J'ai des crampes aux zigomatiques". En quelques mots, MacMillan avait l'air stupide, avec ce sourire niais et ce regard rageur.

[ CHICHE ! ÇA T'APPRENDRA A NE PAS ME LANCER DE DÉFI ! Mais seulement si ces deux là compte... Délirons ensemble. Personne ne sera aussi RPGistes que nous x) ]

La sixième année semblait attendre qu'il la serve, mais Arthur ne voulait pas se 'rabaisser' à un tel acte. Et puis quoi, encore ? C'était pas la reine d'Angleterre, et elle n'était pas manchot, elle devait encore savoir se servir de ses mains. Il reposa donc sa main sur la table, et se contenta de sourire, une vieille habitude dont il ne se lassait pas.

Ses yeux rencontrèrent une nouvelle fois ceux de la jeune femme, mais cette fois ci, aucun regard noir ne put se lire dans ses yeux. Juste une indifférence surprenante, un calme horripilant. Il eut l'impression que son sourire se fanait un peu, c'est pourquoi il sourit encore plus, comme un bienheureux. On aurait dit que son sourire était sincère, et il n'avait plus l'air d'une vendeuse de télé-achat fatiguée [ HJ : Jte la reprends, j'l'aime trop x) ]. Il continua à contempler la préfète.

Il n'avait jamais pris le temps de l'examiner comme il était en train de le faire, et ce fut seulement maintenant qu'il se rendit compte qu'elle était assez mignonne. Seulement, dans les circonstances présentes, c'est à dire qu'elle lui tenait tête, il s'en foutait un peu. D'habitude, il aurait apprécié la beauté elfique de la Serpentard.

Il posa sa tête sur ses mains, les coudes négligemment posés sur la table. La table se vidait peut à peu autour d'eux, et les quelques elèves encore présent, jeunes pour la plupart, s'éloignaient des deux protagonistes, effrayés par leur affrontement visuel qui n'en était pas un. Pour dire la vérité, toute lueur agressive avait disparue des yeux du jeune MacMillan, et à présent, il se contentait de regarder la préfète d'un oeil attentif. Il guettait ses moindres gestes. Il avait encore soif, malheureusement, et il se demandait s'il allait encore tenir longtemps sans boire.

Soudain, sans crier gare, MacMillan perdit d'un coup toute colère, et eut un sourire encore plus grand.

*J'ai dit stupide? C'est pas vraaaiii... C'est quoi cette tête de con?*

Sur le coup, elle eut envie de se cogner la tête contre la table. Et ça se prétendait Serpentard? Et la fierté dans tout ça? La ruse? Tiens, la ruse. Et si tout cela n'était qu'une ruse pour déstabiliser la Préfète? Sur ses gardes, Ellyn ne réagit pas.

*Mais...Il fait quoi, encore? Arrête de me regarder, crétin!*

Ellyn ne comprenait pas ce qu'il avait là, la tête dans les mains, à la regarder avec son air de béatitude forcée. Est-ce qu'elle avait vraiment quelque chose de travers sur la figure?
Autour d'elle, les gens disparaissaient. La fille potelée avait rapidement filé, après avoir hésité à demander des excuses et failli recraché tout son porridge.

*Eux aussi, ils ont un problème avec moi?*

Ellyn se redressa, et fit face à MacMillan. Elle inspira lentement, et baissa la tête, dans une attitude provocante. Elle tenta d'imaginer à quoi il pensait...

[HS: Bon, au dodo maintenant! Et au boulot! Je répondrais peut-être demain, ou après demain, ou après après demain, ou après après après...bref.]

Premier matin à Bélégost.Réveil difficile,esprit encore humide de rêves étranges et douloureux,les cheveux en pétard,la veste de son uniforme noire avec l'insigne par dessus un pantalon bouffant orange,les atébas dans les yeux, eux même plein à craquer de maquillage noir.Lawinia ne devait pas ressembler à grand chose.Elle n'avait pas fait son lit,avait cherché des vêtements à la hâte dans son sac pas encore défait et bondit vers la grande salle.Dieu qu'elle avait faim!Elle marcha d'un pas lent vers la grande salle,ralentissant quelques élèves qui pestaient.Lawiia eu lançait un regard noir horrible dés qu'ils croisaient son regard.Ils ne voyaient donc pas qu'elle était de mauvais humeur?!Sombres cons!

Elle alla chercher à manger des oeufs à l'air,il fallait bien l'avouer,peu ragoutant et se posa sur une table,à côté d'une fille au visage asiatique et au longs cheveux noirs elle même assise en face d'un garçon à l'air...bizarre,Lawinia n'aurait pas pu le décrire autrement .Elle commença à manger,lorsqu'elle remarqua...L'argent et le vert.Merde!l'argent et le vert,les quatre tables!Une table pour chaque maison.Logique! "Elementaire,mon cher Watson!" Punaiise qu'elle avait l'air bête!Ele ne se voyat pas se relever et reprtir,elle aurait encore l'air plus bête.Elle décida donc e manger là et de partir après,après tout,elle n'avait tué personne,s'ils lui faisaient une remarque,elle enverrait un regard noir et une épine,elle avait l'habitude.Les gens sont si durs,il faut bien se défendre.Elle mangeait tête baissée,ne regardant personne,quand quelqu'un interompa ses ruminations spirituelles.

Soudain, Ellyn sursauta. Un véritable arc-en-ciel venait d'entrer dans son champ de vision, sur sa droite. Elle quitta un instant le flot d'insultes que lui inspirait la vue de ce petit ignare à l'air suffisant, et regarda une jeune fille s'asseoir sans gêne à ses côtés. Cette dernière commença à manger des oeufs des moins appétissants. Ellyn fixa un moment son pantalon orange, se disant que décidément, il y avait quelques éléments à Serpentard qui faisaient tache.
Après avoir lorgné sur le prange du pantalon qui juraient avec son uniforme, Ellyn leva les yeux vers son visage. Du noir, du noir, que de noir autour de ses yeux! Cela lui donnait l'air de ne pas avoir dormi pendant un an. Et soudain, Ellyn, suite à un mouvement du bras que fit la jeune fille, posa les yeux sur le blason encore intact de son uniforme.
Extrêmement soulagée, elle se pencha vers elle, de façon à bien être dans son champ de vision, et la regarda avec un sourcil levé, attendant une de ses réactions, avec un air comme "T'attends quoi, là?"

Lawinia ne s'étonna pas en remarquant le regard mi-interrogateur,mi-dédaigneux de sa voisine.Raaah il avait fallu qu'elle la remarque! *D'un côté,je ne suis pas d'une trés grande discrétion*,se dit la jeune fille.Bon,elle s'attendait à quoi,là,avec son sourcil levé?Elle ne faisait rien de mal,ce n'était pas sa table,mais bon,ils n'allaient tout de même pas lui faire une scène...de plus,elle ne s'en sentait vraiment pas l'énergie ce matin.

"Désolée,J'me suis gourée de table"

dit fermement Lawinia,presque avec méchanceté.Etait-ce un pressentiment ou est ce qu'il faudrait se battre avec tout le monde dans cette foutue école?Si c'était le cas,tant pis,l'animosité était une chose presque naturelle chez elle...

[HS: 'Thur, jte laisse répondre ^-^]

Désolée du temps de réponse >< je suis impardonnable !
Sinon, Désolée Lawina, c'est pas contre toi, mais mon perso est légèrement... intolérant xD

Arthur assista à l'arrivée d'un arc-en-ciel ambulant. Un sourire sadique illumina son visage. Il était prêt à mettre sa main au feu que la nouvelle arrivée n'était pas à serpentard. Il eu un sourire encore plus triomphant en voyant le blason de Poufsouffle à sa veste. Il jeta un regard à sa voisine de face. Celle-ci avait un sourcil levé en regardant la jeune fille.

Celle-ci émit une phrase avec mauvaise humeur, et Arthur se retient de rire. Voila que la Poufsouffle essayait d'imiter les serpentards dans leur manière de parler. Elle mangeait et Arthur se rappela de la cruche. Il se sentait plus proche d'Ellyn maintenant qu'une poufsouffle pouvait faire office de souffre douleur. Il saisit la cruche, et versa un peu de jus de citrouille à Ellyn, avec un sourire et un clin d'œil amical. Quand il fut sure que la Serpentard l'avait vu, il lui lança un regard du genre 'Ça te dit de martyriser une petite poufsouffle innocente'

Il attendit le feu vert d'Ellyn pour torturer la pauvre nouvelle, qui n'avait décidement pas conscience de son erreur monumentale, qui lui valait tant de haine, de la part des deux serpentards. Elle n'avait rien fait, mis à part de squatter à une table de serpentard où deux d'entre eux était en train de livrer un combat muet et acharné pour se servir du jus de citrouille.

Il posa ses coudes sur la table, et posa sa tête sur ses mains, la tête tournée vers la Poufsouffle. Elle devait surement être nouvelle, pensa-t-il, car elle aurait éviter de s'asseoir en la compagnie d'Arthur et d'Ellyn réunis, surtout habillé de manière pareille. Il croqua dans une pomme, sans bruit, juste en regardant méchamment la jeune fille qui n'était pas de sa maison. Arthur était connu pour son intolérance et sa froideur. Ainsi que son sadisme.

*AH! Bah quand même!*

Ellyn jeta un coup d'oeil intéressé lorsque le bruit de clapotement lui parvint aux oreilles. Son verres était agréablement plein, mais la tête que faisait l'autre, là, avec son sourire de dentifrice et son clin do'eil ringard! Elle eut envie de l'étrangler, verre plein ou pas. Comment se permettait-il autant de familiarité avec elle, tout ça pour un verre?

Le regard qu'il lui lança ensuite, sa pomme à la main, l'intéressa davantages. Elle décela une interrogation et un sourire dans ses yeux, et lorsqu'il lui désigna sa voisine, elle comprit qu'il n'allait pas lui proposer une pomme. Mais il semblait attendre quelque chose. Ce n'était pas une alliance qu'il attendait, surtout une autorisation de la part de la Préfète en Chef. C'est en tout cas ce qu'il sembla à Ellyn. Elle fit un geste evasif de la main, juste avant de prendre son verre, comme pour se justifier. "A toi l'honneur", lui dirent ses yeux alors qu'elle le regardait par-dessus le bord de l'objet qu'elle avait porté à ses lèvres.

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