Belegost Hin Edhel Ar Megil V.2 Tout a commencé le jour où les deux mondes se sont rassemblés pour ne faire plus qu'un... |
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| Le départ est-il forcément définitif ? | |
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Suzanna Lewis Serdaigle - 5ème année
Nombre de messages : 36 Age : 37 Peuple : mi-elfe, mi-magicienne Date d'inscription : 24/08/2007
| Sujet: Le départ est-il forcément définitif ? Sam 22 Mar - 12:48 | |
| Lorsque son reveil sonna, ce doux matin de mars, Suzanna l'éteignit d'un geste sec, elle se leva sans faire de bruit, se rendit dans la salle de bain, ota son pyjama, se glissa sous la douche, se brossa les dents mais malgré ces gestes quotidiens ce matin était bien différent des autres. Au lieu de l'uniforme habituel, la jeune fille enfila un jean et un gros pull noir sans forme. Elle avait tenté un instant de redonner une allure humaine à son visage marqué et de recoiffé ses cheveux perturbés par une nuit sans beaucoup de sommeil mais sans grand succès, en desespoir de cuase, elle fit un chignon lache sur sa nuque. Ses cheveux habituellement d'un roux brillant étaient ternes ce matin. Elle ramassa ses dernières affaires et les rangea dans la valise pleine au pied de son lit. Un petit craquement se fit entendre à sa droite mais ce n'était que sa voisine qui se retournait dans son lit, en marmonnant des choses incompréhesibles, malgré le sommeil son visage était encore tiré. Suzanna aurait aimait lui chuchoter de se rendormir, que tout n'était qu'un affreux cauchemard mais elle ne pouvait pas. Elle prit donc sa cape, son sac de voyage plein à craquer et sortit du dortoir sans faire de bruit, elle pensait bien que les autres n'avait pas mieux dormit qu'elle et tenait à les laisser un peu se reposer maintenant qu'elles étaient tombées épuisées dans les bras de Morphée. Son esprit était vide et elle parcourut la salle commune comme détachée du monde qui l'entourait, elle aurait même était incapable de dire s'il y avait du monde dedans quand elle était passée. Après les pleurs et les inquiètudes des derniers jours et nuit, elle était totalement amorphe comme si son corps ayant trop reçu d'un coup avait saturé. Elle parcourut les sombres couloirs, dont le silence n'était rompu que du seul bruit de ses pas contre le sol froid, dans le même état léthargique. Par la fenetre, elle aurait pu voir le soleil se détachait doucement de l'horizon pour monter dans le ciel mais le peu de conscience qui lui restait était ailleurs. Elle avait posé sa main sur le renflement que formait la poche de sa cape contenant la lettre de sa mère, elle avait lu les phrases tremblantes tant de fois la veille qu'elle les connaissaient à présent par cœur. "Oh, ma Suzanna, ma fille chérie, Si tu savais comme j'ai eu peur pour toi, j'en tremble encore. Le journal de ce matin titrait "une cinquième année de l'école de Belegost morte mystérieusement dans l'enceinte du chateau" j'ai parcouru l'article en diagonale à la recherche d'un nom. J'en ai à présent honte et tu dois me trouver cruelle car tu devait surement bien la connaitre mais j'ai été soulagée en voyant qu'il s'agissait d'une poufsouffle, toi comme ton cousin étes à Serdaigle, je le savais bien. Malgré tout rien ne me rassurera tant que je ne t'aurais pas sérrée dans mes bras. Rentre le plus tot possible s'il te plait, même si tu décide de rester au chateau rentre au moins quelques jours juste pour que je te vois. Je t'aime Maman P.S. Dis à Kris qu'il peut venir aussi, je m'arrangerai avec ses parents" La grande porte du hall s'ouvrit avec un grincement qui résonna dans le pièce et la jeune fille sortit dans le parc. Il faisait un temps magnifique. Au lieu d'estomper sa douleur cela ne fit que l'intensifier. Pourquoi le temps ne pouvait-il pas s'accorder à l'humeur ambiante de deuil du chateau comme dans les livres ? Pourquoi fallait-il qu'il leur rappelle avec cruauté que plus jamais Kagura ne verrait le soleil se réfleter sur le lac ? Elle resta un moment debout immobile, elle ignorait si Kris la rejoindrait, elle lui avait montré la lettre la veille mais il avait dit qu'il avait besoin de réfléchir et était monté dans son dortoir, elle ne l'avait pas vu depuis. | |
| | | Kris Willim Préfet de Serdaigle - 6ème Année
Nombre de messages : 71 Age : 34 Peuple : Magicien Date d'inscription : 23/08/2007
| Sujet: Re: Le départ est-il forcément définitif ? Lun 21 Avr - 1:06 | |
| Kris , dans le dortoir de l'étage au dessus, s'éveilla lui aussi, mais non pas à cause d'un réveil à la sonnerie stridente mais à cause d'un mauvais rêve. Voyant les premières lueurs dehors, il se leva et s'étira. L'école avait connu ces derniers jours, les heures les plus maussades de son existence, et l'humeur des jours en perspective se devinait pour être noire. La mort avait cette fois frappé dans l'enceinte du château et les larmes et chagrins avaient tout de suite pris tout les cœurs, déjà peu nombreux entre les murs.
le jeune homme se dirigea d'un pas lent sous la douche après avoir sélectionné dans ses affaires, un pantalon de toile noir et une chemise de la même couleur...Ils étaient tous en deuils, qu'ils soient proches ou non de l'élève décédée, ici c'était comme une grande famille et quand un membre mourait, c'était tout le monde qui pleurait. Kris se lava lentement comme si lever les bras pour se shampouiner les cheveux, demander un effort sur humain..
Plus tard enfin habiller, et propre, il revint vers son lit. Le dortoir était vide, évidemment vu qu'il était le seul garçon à Serdaigle...Il posa sa serviette prés du poêle pour la faire sécher et passa un main dans ses cheveux déjà secs, il soupira, il devait encore retrouver sa cousine. La veille elle avait reçu une lettre des ses parents et lui avait fait lire cette missive. La famille de sa cousine l'invitait à venir chez eux, en lisant cela, il avait eu un pincement au cœur en pensant à son père qui lui n'avait pas jugé utile de prendre de ses nouvelles . Sa cousine en larmes avait attendu sa réponse, préférant, il l'avait deviné , une parole positive de sa part, mais il avait été incapable de dire autre chose que "je dois réfléchir". Puis il était monter dans son dortoir sans même lui souhaiter bonne nuit, à quoi ça servirai d'ailleurs puisqu'ils savaient tous que les nuits étaient difficiles ces derniers temps .
Le préfet de Serdaigle descendit enfin dans la salle commune, bizarrement, il y avait déjà des personnes, même a cette heure, il en salua quelques unes d'un signe de tête avant de sortir de la pièce. Il descendit ensuite les escaliers et sans s'arrêter dans la grande sale qui avait pris les couleurs ternes en raison de..enfin tout le château pleurait. Il sortit à l'extérieur, après avoir ouvert la lourde porte qui grinça. Plus loin, il vit une silhouette qu'il reconnaitrait entre milles autres silhouettes.
Il arriva prés d'elle et déposa une bise en guise de bonjour sur sa joue. Il avait prit sa décision en ce qui concernait son départ...mais il ignorait comment lui dire à présent.
-Est ce que ça va mieux aujourd'hui ?
Question sans intérêts puisqu'hier encore, les larmes tarissaient ses yeux, pourtant si vifs et rieurs d'habitude. Il caressa sa joue doucement, chassant une perle scintillante. | |
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